Les désagréments liés aux endoscopies sont souvent redoutés et parfois pénibles.
La tolérance individuelle est variable. Pour que l’examen se passe dans de bonnes conditions, un calmant est toujours proposée. Le produit est injecté dans la veine soit directement, soit via un petit cathéter.
La sédation correspond à l’injection de Dormicum par l’infirmière, sous contrôle médical, qui entraine une grande relaxation, une baisse modérée du niveau de la douleur et une perte relative de son souvenir. Si vous supportez bien l’examen, seule une dose légère est injectée et vous pouvez observer l’intérieur de votre estomac ou colon, et parfois assister à la réalisation des biopsies, au retrait des polypes. En cas d’inconfort plus marqué, d’autres antidouleurs peuvent être injectés (Dipidolor, Buscopan). Vous restez assez « détendu » pendant encore 2 bonnes heures mais vous pouvez repartir seul après un repos variant de 15 à 45 minutes.
L’anesthésie correspond à l’injection de Diprivan par un médecin anesthésiste, qui entraine la suppression complète de la douleur, au cours d’un sommeil continu et confortable voire réparateur pendant toute la durée de l’examen. Ce produit est cependant plus puissant, et nécessite la surveillance de vos paramètres vitaux par l’anesthésiste. Après l’examen, vous pouvez vous reposer le temps nécessaire. Le réveil est souvent plus rapide, ainsi que la récupération de votre vigilance. Vous pouvez repartir seul après un repos de 15-20 minutes.
Parlez-en avec votre médecin traitant, votre famille, vos amis pour recueillir leur expérience. Voici quelques critères qui pourraient vous aider à choisir.
Critères en faveur d’une sédation
Critères en faveur d’une anesthésie générale
Si, après lecture de ces critères, vous hésitez toujours, et plus particulièrement dans le cas de la coloscopie totale, c’est l’anesthésie générale qui vous est conseillée. En effet, il est parfois très frustrant de s’être préparé et de ne pas supporter l'examen jusqu’au bout car les douleurs sont trop intenses.
L'intolérance de l'examen sous sédation sera toutefois facturée et nécessitera un reprogrammation de l'examen sous anesthésie générale.